jeudi 30 décembre 2010

Niagara Falls - Part 1






Un titre accrocheur, un titre qui laisse aussi penser qu'il y aura une suite! car les chutes en nocturne ne permettent pas de vous offrir de bonnes images et encore moins d'en faire une expérience exhaustive. Niagara n'étant qu'à 1h30 à peine de Toronto en voiture, je dois cependant préciser que l'objet premier de cette petite escapade était en faite une soirée au Casino.

Admirables de jour comme de nuit, car éclairées par de grands faisceaux lumineux rouge (c'est d'ailleurs les seules choses que vous pourrez distinguer sur le cliché joint :-) oubliez les grands espaces naturels Canadien, la ville a complètement encerclé les chutes. Première déception. De plus, il est d'après moi impossible d'apprécier pleinement cette merveille naturelle en se contentant d'une balade "côtière", soit à hauteur du déversement. Deuxième déception. Bien que pas très hautes, je suis convaincue qu'en s'équipant d'un bon cirée, l'ensemble de ces trois chutes doit être spectaculaire vu d'en bas, à bord de l'un de ces bateaux touristiques; voire même en passant du côté US en faisant l'ascension de l'une des chutes par un escalier de 300 marches.

La magie a quand même opérée! impossible de rester insensible devant un tel paysage, embellit par la blancheur de l'hiver et les décorations de Noël toutes plus kitch les unes que les autres; le tout sur un fond de Barry White, passé en boucle par la patinoire en plein air de la ville, dont le volume est poussé au maximum pour couvrir le bruit des chutes voisines. Enfin je devrais dire que l'ensemble du parcours "côtier" forme une patinoire! Tout est recouvert d'un fine couche de glace dû aux vapeurs d'eau omniprésentes dans l'air tant le débit des chutes est intense. Je ne recommande donc pas la tenue "casino": petite robe et chaussures à talon! troisième déception: ils ne fournissent pas d'équipements spéciaux :-)

À suivre...

mercredi 15 décembre 2010

@ tiff. Bell Lightbox


L'année 2010 touche à sa fin! à l'heure des bilans, pourquoi ne pas achever cette merveilleuse année toujours plus riche en programmation culturelle, par un génie, qui nous prouve une fois encore à travers cette incroyable rétrospective, organisée par le célébrissime MoMA, ses multiples talents.

Non épargnée par la presse française, qui ne manque pas de souligner le succès de cette exposition (oh! par chance!) itinérante, je ne pouvais pas passer à côté de l'occasion d'y consacrer quelques lignes.

Tout le monde se souvient évidemment de son admirable adaptation du comte de Lewis Carroll Alice in a wonderland sortie en mars dernier, le tiff (Toronto International Film Festival http://www.tiff.net/, soit l'équivalent de notre Cinémathèque à Paris mais qui accueillerait le festival de Cannes!) offre l'unique opportunité de le revoir sur grand écran, mais également l'intégralité de sa filmographie dont Beetlejuice- 1988, Batman-1989, Edward Scissorhands-1990, Planet of the apes-2001, Big Fish-2003, Charlie and the Chocolate Factory et Corpse bride en 2005 pour ne citer qu'eux!

L'exposition propose de découvrir un Tim Burton transdisciplinaire à travers des marionnettes, des croquis, des photographies, des sculptures mais aussi des maquettes et des costumes. Dès lors où l'on pénètre dans cet univers plein d'humour et de cynisme à la fois, le temps semble suspendu. Une exposition fascinante qui se déploie dans un univers "burtonien": rien est laissé au hasard: les murs, l'entrée... une exposition qui semble s'être bien exportée malgré la petitesse de l'espace d'exposition comparé au géant américain.

La folie est décidément une qualité que j'apprécie particulièrement ;)